Que faire en cas d’entorses : le guide pratique

Que l’on pratique une activité sportive ou non, les entorses de la cheville, du genou ou de tout autre articulation sont souvent douloureuses et parfois gage d’une immobilisation de plusieurs jours. Elles occasionnent une lésion ligamentaire, voire une déchirure qui nécessite une consultation médicale. Bien souvent, le premier réflexe est de se diriger vers les urgences d’un hôpital. L’objectif étant de déceler la gravité de la lésion et d’avoir un diagnostic concernant les articulations. Alors, que faire en cas d’entorses de la cheville, de la main, du poignet ou encore du genou ? Que faire en cas d'entorses ?

Qu’est-ce qu’une entorse ?

Par définition, une entorse est une lésion traumatique qui se porte sur une articulation comme le genou, la cheville, le poignet ou encore le coude. Un mouvement souvent brutal est dans la majeure partie des cas, responsable d’un étirement ou d’une rupture des ligaments. On compte plusieurs types d’entorses qui peuvent nécessiter une consultation médicale.

  • Une entorse bénigne que l’on appelle également foulure. Les ligaments sont distendus mais sans rupture. L’articulation est douloureuse, mais continue néanmoins à fonctionner.
  • Une entorse moyenne qui peut présenter un début de déchirement. Elle est liée à un étirement des ligaments.
  • Une entorse grave avec rupture ou arrachement des ligaments.

Cette pathologie douloureuse, peut se porter sur un ou plusieurs ligaments permettant de connecter les os entre eux dans les articulations. Ces ligaments en temps normal, protègent les articulations des mouvements forcés. Les chevilles, poignets, genoux et coudes sont plus sujets aux entorses, car ces articulations sont très sollicitées.

Une prise en charge rapide

Les entorses peuvent affecter tous les ligaments. C’est l’une pathologies de traumatologie les plus courantes occasionnées le plus souvent par la pratique d’activités sportives. Néanmoins, il est possible de se faire une entorse de la cheville simplement en marchant.

Dans certaines grandes agglomérations, l’attente avant une prise en charge pour un examen médical et une radiographie peut être longue dans un service d’urgence traditionnel. Les unités de soins Medikal prennent en charge ces urgences traumatiques et sont une alternative efficace aux urgences pour pouvoir avoir une prise en charge rapide  et bénéficier d’un examen clinique.

Parce qu’il n’est pas toujours facile de pouvoir consulter son généraliste ou encore un médecin du sport, des équipes comme l’Unité Medikal Telegraphe Paris 20 ème vous apportent une solution immédiate. Ainsi, vous pouvez bénéficier d’une consultation rapide pour évaluer l’état de gravité de votre entorse. Vous pourrez également vous voir prescrire une paire de béquilles, une immobilisation, des médicaments comme des anti-inflammatoires ou encore des séances de rééducation.

 

Que faire en cas d’entorses : dans les 24-48 heures

Voyons voir maintenant que faire en cas d’entorses de manière pratique. Quel que soit le type d’entorse et l’articulation concernée, il est indispensable de suivre quelques règles dans les 24/48 heures pour un bon traitement. Tout d’abord, la première des choses est de traiter la douleur et le traumatisme pour diminuer l’œdème. Outre une bonne immobilisation, et la prise d’antalgique, il convient également de suivre la règle d’or suivante : repos, glace, compression et élévation.

Quand on parle de repos, cela signifie d’éviter de faire fonctionner l’articulation pour que celle-ci ait le temps de guérir. De fait, si les déplacements sont impératifs, dans le cadre d’une entorse de la cheville ou du genou, l’utilisation d’une immobilisation sur prescription médicale et parfois de béquilles est recommandée.

Ensuite, il faudra apposer de la glace pour réduire l’hématome et l’enflure. Cependant, la glace ne doit pas être apposée en contact direct avec l’inflammation pour éviter les engelures. De plus, cela doit être fait par période de 10 minutes en respectant des intervalles de 10 minutes entre chaque application.

Pour limiter la prise d’anti-inflammatoires et réduire la douleur, il convient également d’opter pour l’élévation du membre pour diminuer la douleur et réduire l’enflure. L’élévation doit être répétée aussi souvent que possible dans les premiers jours après l’entorse, tout en vérifiant que la circulation sanguine se fasse bien.

La rééducation après l’entorse

A part dans les cas d’entorse bénigne, les cas plus importants d’entorses de la cheville, de la main, du poignet, du coude ou du genou, surtout si elles ont fait l’objet d’un plâtre, nécessitent de la rééducation. Aussi, il est nécessaire d’être suivi par un kinésithérapeute qui grâce à des exercices et des mouvements adaptés va permettre une bonne réadaptation.

Les exercices les mieux adaptés en cas d’entorses, sont des exercices d’étirement et de renforcement. Ainsi, la personne blessée peut retrouver rapidement toute la capacité fonctionnelle et la flexibilité de l’articulation qui a été atteinte lors d’une entorse. Bien sûr, la durée de la réadaptation dépend principalement de la gravité de la blessure.

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